SUPPRESSION DU PEQ

Changements récents en immigration : la fin du PEQ et l’incertitude des candidats

L’immigration québécoise vit un tournant majeur. Depuis l’annonce de la suspension — puis de la suppression progressive — du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) pour les diplômés et travailleurs temporaires, un sentiment d’incertitude s’est installé chez de nombreux candidats présents sur le territoire.

Ce changement ne touche pas seulement les parcours individuels : il modifie l’architecture même de la sélection québécoise.

1. La fin d’un programme-phare

Pendant plusieurs années, le PEQ a été l’une des voies les plus accessibles pour obtenir un CSQ rapide pour les étudiants et travailleurs déjà intégrés au Québec.

Sa disparition laisse un vide important, surtout pour ceux qui avaient planifié leur avenir autour de cette voie directe.

Le gouvernement justifie cette décision par la volonté de :

  • mieux contrôler le volume d’immigration permanente,

  • ajuster la sélection aux besoins économiques à long terme,

  • recentrer les efforts sur la francisation et la régionalisation.

2. Le retour en force du système Arrima

Avec la fin du PEQ, l’Arrima – Déclaration d’intérêt (DI) redevient le passage quasi-obligé.

Or, ce système favorise :

  • les profils hautement qualifiés,

  • ceux qui cumulent plusieurs années d’expérience,

  • les candidats avec une forte maîtrise du français.

Il devient donc essentiel de penser stratégie : optimiser son dossier, comprendre les facteurs de pondération, et diversifier ses options (mobilité interprovinciale, programmes fédéraux, ministères sectoriels).

3. Un impact direct sur les étudiants et travailleurs actuels

Ce sont les personnes déjà présentes au Québec qui subissent le plus ce virage :

  • contrats de travail trop courts,

  • diplômes non reconnus,

  • expériences qui ne donnent plus les mêmes points,

  • délais incertains entre permis, statut implicite et CSQ.

Pour plusieurs, l’objectif n’est plus seulement d’obtenir la résidence permanente, mais de rester légalement au Canada sans rupture de statut, ce qui exige une planification encore plus rigoureuse.

4. Plus que jamais : anticiper et diversifier

La nouvelle réalité impose de ne plus dépendre d’un seul programme.

Selon les profils, des alternatives deviennent pertinentes :

  • Programmes pilotes (ordre professionnel, technologies, transformation alimentaire, soins).

  • Programmes hors Québec pour ceux qui peuvent changer de province.

  • Permis de travail fermé comme passerelle en attendant une voie permanente.

  • Entrée Express / CEC ou FSW si l’expérience de travail devient suffisante.

5. Ce que PreJuridiQ peut vous offrir dans ce contexte

Face à ces changements rapides, vous avez besoin :

  • d’une lecture claire et objective de leur situation,

  • d’une orientation stratégique,

  • d’une planification réaliste selon leurs délais, contraintes et ambitions.

L’objectif n’est pas de remplacer les professionnels réglementés, mais d’aider à :

  • comprendre les options,

  • éviter les erreurs,

  • préparer les documents clés,

  • choisir le bon moment pour déposer.

Conclusion

La suppression du PEQ marque un nouveau chapitre de l’immigration québécoise, moins automatique, plus sélectif, et plus exigeant. Mais elle ouvre aussi la porte à une approche plus stratégique, plus personnalisée et parfois plus avantageuse pour ceux qui savent se positionner.

Ce contexte est complexe — mais pas bloquant.

Avec les bonnes informations et une vision claire, il reste possible d’avancer avec confiance et cohérence.